Sandero 3 (sept 2020)
Les deux premières générations de Sandero étaient assez proches techniquement parlant en reprenant bon nombre d’éléments communs visibles ou non visibles, comme notamment la plate-forme B0 issue de la Logan mais également de nombreuses pièces de carrosserie.
Cela n’a pas empêché la Sandero actuelle de faire un véritable bon sur le plan de qualité perçue. Mais la prochaine génération va véritablement faire table rase du passé, même si ses dimensions devraient rester autour des 4,10 mètres de long.
D’un point de vue design, la transformation devrait être radicale si on en croit les premières images , avec une face avant plus verticale. Le traitement des flancs et des portières sera très différent de l’actuelle, avec un angle très marqué à mi-hauteur, sans oublier la partie arrière qui devrait se rapprocher de la Clio.
La future Sandero va donc troquer ses quelques rondeurs pour un aspect plus cubique qui est plus en vogue actuellement qui accentue l’impression de solidité.
La plate-forme de la Clio 5 pour la future Sandero
La première révolution passe par là. Pour faire face à toutes les nouvelles normes, la future Sandero héritera de la plate-forme commune CMF/B de la nouvelle Clio. Exit donc la B0, bienvenue à la nouvelle dans une version simplifiée dite “low-spec” afin de réduire les coûts.
Le projet BJI sera donc une première chez Dacia. Alors que la marque utilisait jusque là des pièces éprouvées jugées obsolètes par Renault, ce ne sera désormais plus le cas.
Des moteurs modernes sous le capot de la future Sandero, et une offre hybride à venir
Sous le capot, Dacia ne pourra pas se passer d’utiliser les même blocs que sa cousine, la Clio 5. En effet, les normes anti-pollution toujours plus restrictives imposent quoiqu’il arrive des moteurs modernes.
La seule différence avec la Clio sera un choix moins large. La Sandero se contentera ainsi des moteurs de faible puissance, permettant d’ailleurs de gagner du poids sur la balance sur bien des éléments (système de freinage, renforts de châssis,...).
Par ailleurs, l’offre Diesel pourrait très bien ne pas être proposée. Là où la Clio ne pouvait pas s’en passer du fait d’une forte clientèle de flotte, pour la Sandero nul besoin.
L’offre essence s’articulera donc sur le bloc 1.0 SCe de 75ch. en entrée de gamme, et le 1.0 TCe de 100ch. avec également une offre GPL. Si toutefois l’offre Diesel est de nouveau proposée, le choix se limitera au Blue dCi 85/90.
Contrairement à la Clio, il reste difficile d'imaginer le 1.3 TCe de 130ch. arriver, tout comme la solution hybride E-Tech, pour des raisons de coûts bien sûr, mais également de concurrence avec la nouvelle Clio. Tout au moins dans un premier temps car l’Europe imposera en 2025 aux constructeurs que 15 % de leurs immatriculations soient électrifiées. Par contre, une solution hybride comme celle déjà vue sur le Scénic, appelée Mild Hybrid pourrait très bien revenir au sein du groupe grâce à Dacia.
Des tarifs forcément en hausse
Avec une telle panoplie technologique, le risque est de voir les tarifs exploser. La raison d’être de la marque étant justement ses prix, le constructeur doit veiller au grain.
Pour autant, il serait illusoire de penser qu’il n’y aura pas d’augmentation. Si le prix de base pourrait n’être que légèrement en hausse, en revanche, les premières versions acceptables mériteront forcément un effort notable de la part des clients. Mais l’écart avec les autres modèles, que ce soit chez Renault ou la concurrence, sera toujours important. Dacia n’a pas d’inquiétudes à avoir, bien au contraire.
Photos: Motors.es