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L’hydrogène, le nouveau carburant automobile de Dacia au Dakar

Dacia a annoncé sa participation au Dakar en 2025, avec notamment Sébastien Loeb au volant d’une des deux voitures. L’autre grosse information de la déclaration, c’est l’utilisation d’e-fuel produit à base d’hydrogène et de dioxyde de carbone.
L’hydrogène, le nouveau carburant automobile de Dacia au Dakar
Par le 07/07/2023

Un carburant dédié au modèles haut de gamme ? Plus vraiment en réalité. Le carburant de synthèse normalement réservé à des véhicules de qualité supérieure va finalement être utilisé sur une voiture plus low cost, une Dacia. Celle-là même qui concourra au Dakar en 2025. La marque roumaine du Groupe Renault vient d’annoncer son entrée dans le rallye-raid, en profitant de cette déclaration pour parler de l’e-fuel d’Aramco qui alimentera le futur bolide logoté Dacia.

Le carburant de synthèse sera donc produit par le géant pétrolier Aramco, à base d’hydrogène et de dioxyde de carbone. Il devrait être plus que performant tout en ayant un impact bien moindre que la plupart des autres carburants sur l’environnement. L’hydrogène se fait petit-à-petit un chemin de la pile à combustible vers le moteur thermique.

Un carburant pour moteur thermique

C’est l’une des pistes qu’est en train d’explorer Toyota, le pionnier en matière d’hydrogène avec sa Mirai. « Cela fait un peu plus d’un an que l’on teste des prototypes où on remplace dans un moteur thermique l’essence ou le diesel par de l’hydrogène liquide » explique Frank Marotte, le PDG de Toyota France. La technologie diffère de celle utilisée habituellement par la marque japonaise. Dans celle-ci, l’hydrogène alimente la pile à combustible où il réagit avec l’oxygène présent dans l’air afin de produire de l’électricité qui est ensuite utilisée pour alimenter un moteur électrique.

Pour ce qui est de la voiture à hydrogène à moteur à combustible, c’est différent. L’hydrogène est ici utilisé comme carburant qui va être injecté dans les cylindres du moteur et mélangé à l’air. Une mixture qui produit une explosion contrôlée évidemment,  qui génère de la puissance pour propulser la voiture. Une opération qui demande également un réservoir capable d’embarquer de l’hydrogène ainsi qu'une modification de la ligne d’échappement. « C’est le même fonctionnement par ailleurs avec la même architecture de la voiture, ce qui a de nombreux bénéfices et surtout peut en avoir un potentiellement si on y arrive au bon prix, c’est de pouvoir traiter potentiellement tout le parc roulant », conclue Frank Marotte.


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