Le cout des pièces détachées explosent dans l'automobile

Avoir une voiture, cela coute cher, très cher même. Et pourtant, ce n’est pas un objet de luxe, ni même de confort, mais une nécessité, hormis pour les citadins (et encore…), ne serait-ce que pour aller travailler tous les jours, et occasionnellement se déplacer pour les loisirs. Malgré cela, c’est aussi l’objet qui est le plus taxé, et sur lequel, toujours plus d’obligation s’abattent, faisant grimper les prix, et ainsi réduire le pouvoir d’achat des français. Si la voiture n’est pas un luxe, en revanche, cela devient un luxe d’en posséder une.
Contraintes et taxes : la routine des automobilistes et des constructeurs
ZFE, contrôles techniques, stationnement qui devient de plus en plus payant même dans les villes moyennes, et surtout, de plus en plus cher, augmentation du montant des amendes et automatisation via la mise en place de la vidéo verbalisation, hausse massive des radars pour venir taxer les automobilistes, disparition de places de stationnement en surface et de voies de circulations, les contraintes n’en finissent plus. Les constructeurs sont également concernés par ces contraintes, avec les nombreuses nouvelles normes ou obligations (CAFE, passage au 100% électriques, crash-tests, GSR et GSR2, etc.) impliquant une hausse massive des prix.
Malgré tout, au-delà du prix à l’achat des voitures, un autre poste est aussi en forte hausse, celui des pièces détachées. Heureusement, on trouve assez facilement des revendeurs de pièces mécaniques, certains généralistes, d’autres spécialisés par exemple dans des pièces détachées pour 4x4 Dacia qui permettent parfois de trouver des choses spécifiques, même sur des modèles moins répandus comme de vrais véhicules tous terrains. L'occasion reste aussi une solution.
Si tout ce qui concerne la mécanique est donc aisément trouvable, malgré tout, les constructeurs gardent la main dans certains domaines soumis à des brevets, et notamment les pièces de carrosseries, les phares, les boucliers, les feux arrière, les rétroviseurs, bref, tout ce qui se voit, et qui fait donc partie du design.
Le prix des pièces de carrosserie explose
De fait, les constructeurs se rattrapent largement, même si Dacia est encore un peu à l’abri de l’inflation massive du prix des éléments. Par exemple, en moyenne, chez les constructeurs, un simple phare nécessite en moyenne 2 000 € tout comme pour un bouclier qui intègre bien souvent une partie des phares.
Même les derniers modèles de Dacia comme ce Duster évitent les bandeaux de LED sur le bouclier
De forte disparités existent cependant, puisque si le Renault Captur (avant le restylage) se contentait de près de 1 000 € pour un bouclier (ce qui est déjà une somme énorme pour une pièce de plastique) en revanche, chez Hyundai ou KIA, il faut débourser plus de 6 000 €, particulièrement sur le Tucson. En cause, les fameuses LED. Pour faire simple, plus le bouclier dispose de LED intégrées, plus le prix va grimper.
Dès lors, il est plutôt facile lors de l’achat de ne pas se faire avoir. En évitant les voitures qui scintillent de toutes parts, on se protège ainsi de toute mauvaise surprise. Chez Dacia, que ce soit sur le dernier Duster, le tout nouveau Bigster, la Sandero, la petite Spring électrique ou le Jogger, le design est volontairement simple, avec peu d’éléments visuels. Une façon de réduire le prix à l’achat, mais aussi des pièces détachées, avec en prime, une assurance moins chère. En effet, ces dernières évaluent le prix des primes en fonction des antécédents du conducteur, du prix de la voiture, du risque de vol ou de dégradation, mais aussi selon le prix de certaines pièces détachées le plus souvent soumises à des aléas.