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La Nissan Leaf e+ défie sa cousine la Renault Mégane E-Tech Electric

Fraîchement débarquée sur le marché des véhicules électriques, la Renault Mégane E-Tech est confrontée à une concurrence en place depuis plusieurs années, comme c’est le cas pour la Nissan Leaf. La française se fait défier par sa cousine japonaise.
La Nissan Leaf e+ défie sa cousine la Renault Mégane E-Tech Electric
Par le 09/03/2022

Sur un marché du véhicule électrique en plein essor (+60 % de ventes en février dernier par rapport à 2021), la concurrence se fait de plus en plus rude et chaque constructeur ou presque propose au moins un véhicule 100 % électrique dans sa gamme.

D’ici 2030, on annonce que la moitié de la production automobile sera électrique. Si certains peinent encore à y croire comme Mazda, qui ne compte pas renoncer au thermique avant 2050, d’autres ont fait le pari de prendre les devants et de se lancer dès à présent dans le développement de la mobilité électrique.

C’est le cas notamment de Renault, pionnier dans le domaine avec Zoé et qui vient de dévoiler sa nouveauté électrique, la Mégane E-Tech qui a obtenu les 5 étoiles par l'Euro NCap. La marque au losange n’est pas seule puisqu’elle est suivie par son allié Nissan qui, lui, est entré dans la mobilité dite "propre" depuis 12 ans maintenant avec sa Nissan Leaf. Mais alors quel modèle électrique choisir entre la Nouvelle Renault Mégane E-Tech et la 2e génération de la Nissan Leaf, commercialisée depuis 2018 et depuis 2019 avec sa batterie de 62 kWh avec un remplacement prévu pour 2024/2025. La réponse dans cet essai. 

Manche 1 : Quel look extérieur vous fera chavirer ? 

La Nouvelle Renault Mégane E-Tech dans sa finition Iconic

Au premier coup d'œil, les 4 ans de différence entre les deux modèles font leur effet, la Renault Mégane E-Tech se veut logiquement plus moderne que sa rivale. Moins esthétique, la Nissan Leaf s’est tout de même nettement améliorée par rapport à la première génération sortie en 2010. 

Alors que la française se métamorphose totalement comparée à ses anciennes générations, elle adopte désormais un style de crossover tout en rétrécissant au niveau de la longueur pour afficher un 4,21 m de long (15 cm de moins que la Mégane IV). Côté design, elle s’équipe du nouveau logo de la marque, d’une nouvelle calandre avec une signature lumineuse à LED en « Z » à l’avant, et avec un effet 3D à l’arrière sur le fin bandeau lumineux. 

La Nissan Leaf dans son degré de finition Tekna

En face, c’est un univers différent, la Nissan Leaf est une berline compacte plus longue que la Mégane E-Tech (4,49 m). Plus surprenant, elle est également plus haute que le crossover français avec 1,54 m pour la japonaise et 1,50 m pour la française. Au niveau de son look, elle s’améliore nettement par rapport à la première génération et reprend quelques éléments présents sur l’ensemble de la gamme du constructeur, à savoir la calandre en V ou encore le coloris bi-ton optionnel. 

Malgré son design qui peut laisser perplexe, la Nissan Leaf s’est vendue à près de 400 000 exemplaires dans le monde depuis son lancement et était même le véhicule zéro émission le plus vendu de la planète jusqu’en 2018. Pour autant, son aspect extérieur est moins attirant que sa rivale qui, après plusieurs retours, semble avoir tapé dans l'œil des automobilistes français. La Nouvelle Renault Mégane E-Tech empoche le premier point de la partie. 

Renault Mégane E-Tech 1 - 0 Nissan Leaf e+

Manche 2 : À bord, plutôt design français ou japonais ? 

La planche de bord de la française avec son interface numérique

Deuxième manche de ce match, pour le moment à l’avantage de la Renault Mégane E-Tech, le design intérieur et ses équipements. Là aussi, difficile d’équilibrer la rencontre puisque la marque au losange a apporté une toute nouvelle planche de bord technologique dans son modèle avec une interface numérique de 24,3 pouces OpenR et son système Google embarqué (avec des applications telles que L'Équipe ou encore MyCanal). Dans la Nissan Leaf e+, on ressent une nouvelle fois la différence d’âge avec cet écran tactile de 8’’ loin d’être fluide et intuitif, sans même avoir besoin de le comparer à la française. 

La planche de bord de la Nissan Leaf avec son écran tactile de 8''

Pour ce qui est des matériaux, dans nos modèles finitions haut de gamme, Tekna pour la Leaf et Iconic pour la Mégane, la japonaise affiche des plastiques durs sur sa planche de bord mais une sellerie en cuir blanche très agréable à regarder et surtout confortable. Du côté de la Renault Mégane, on retrouve des plastiques moussés sur les hauteurs ainsi que du véritable bois sur la planche de bord et les contre-portes. La française propose une sellerie en cuir noire, avec un toit noir… En bref, tout est trop noir dans la Renault Mégane ce qui amène un sentiment d’étouffement à l’intérieur. Pour autant, elle remporte tout de même cette deuxième manche grâce à son instrumentation numérique, qui fait quand même toute la différence, et qui facilite la vie au quotidien. 

Renault Mégane E-Tech 2 - 0 Nissan Leaf e+ 

Manche 3 : Mieux installé à l'intérieur de la Nouvelle Renault Mégane E-Tech ou dans la Nissan Leaf e+ ?

L'intérieur du crossover est très sombre

Niveau habitabilité, l’étau se resserre entre les deux modèles et on peut enfin réellement comparer les deux voitures. 2,70 m d’empattement pour la japonaise et également pour la française, l’espace à bord devrait donc être intéressant…

...Et pourtant, si les places avant ne dégagent rien de négatif, à l’arrière, c’est une tout autre histoire et chaque modèle à ses défauts. Du côté du crossover au losange, ce n’est pas l’espace physique qui manque puisque les grands gabarits seront bien installés. En revanche, c’est clairement de l’air et de la visibilité qu’il manque puisque la forme des sièges avant ne permet pas aux passagers arrière de bénéficier convenablement du grand écran tactile, et que les parties vitrées effilées, ainsi que l’intérieur sombre, oppressent l’occupant. 

Celui de la berline compacte est plus clair mais moins spacieux à l'arrière

Chez la Nissan Leaf, c’est tout l’inverse. L’intérieur clair fait spacieux mais ce n’est qu’une illusion. À l’arrière, les personnes de 1m80 environ manqueront d’espace à la tête, aux jambes et aux pieds. Plus encore, celui qui s’installera sur la place du milieu sera énormément gêné par un imposant tunnel central au plancher. 

Les deux modèles sont toutefois de bons élèves concernant le volume de chargement avec 420 litres pour la berline compacte nippone, qui perd tout de même 15 litres à cause de son caisson de sono, et 440 litres pour le crossover au losange. Seul aspect négatif, valable pour les deux véhicules, le seuil de chargement trop élevé et la profondeur de coffre importante. 

Difficile de départager les deux modèles en termes d’habitabilité, les cousines se partagent les points du match nul. 

Renault Mégane E-Tech 3 - 1 Nissan Leaf e+

Manche 4 : Retour en force de la Nissan Leaf grâce à ses agréments de conduite et son autonomie ? 

Au volant, la conduite est agréable et la consommation moyenne meilleure que dans la française

S’il était difficile de voir un match entre ces deux modèles sur ces trois premiers points, la nippone peut se rattraper et déjouer les pronostics en ce qui concerne les agréments de conduite et l’autonomie. 

Équipée d’une batterie de 62 kWh, la Nissan Leaf propose aussi un bloc de 217 ch. Dans le même temps, la Renault Mégane E-Tech affiche une puissance de 220 ch et une batterie de 60 kWh. Sur le papier, les deux voitures font quasi jeu égal. 

18,5 kWh/100 km pour la Mégane contre 17,1 kWh/100 km pour la Leaf

Et pourtant, au niveau de la consommation, il est nettement plus simple de tourner autour des 17 kWh/100 km dans la Leaf e+, sans même avoir besoin d’utiliser le mode éco ou le mode B du levier de vitesse, alors que lors de notre dernier essai de la Renault Mégane E-Tech, à Marbella dans le sud de l’Espagne, il était plus difficile de descendre sous les 18,5 kWh/100 km. Point encore plus surprenant, un poids inférieur de 100 kg pour la Mégane (1 636 kg) face à sa concurrente (1 731 kg). 

Explication ? La Nissan Leaf dispose du mode e-Pedal permettant de régénérer la batterie lors des phases de décélération et même jusqu’à l’arrêt complet du véhicule, ce que ne propose pas la française. Il est ainsi possible de conduire 90 % du temps avec la seule pédale d’accélérateur, qui demande tout de même un petit temps d’adaptation, ce qui permet de réduire sa consommation en électricité et d’économiser aussi ses plaquettes de frein. 

Conséquence directe, avec une consommation moins importante pour la berline compacte nippone, elle vous emmènera plus loin que le crossover français. Surtout, à bord de la Nissan Leaf, on se rapproche presque de l’autonomie annoncée par le constructeur, 385 km en cycle WLTP, alors qu’il est souvent possible de retirer 30 % de ce qui est annoncé par la marque. 

C’est ce qui se passe chez la française puisque la marque au losange annonce 450 km d’autonomie en cycle WLTP (et un Paris-Lyon en 4h30) alors qu’en réalité on tourne aux alentours des 320 km. Ajouté cela au fait que l’on ressent énormément les bruits d’air dans son habitacle et vous aurez sans doute l’envie et une préférence d’aller un peu plus loin avec la Nissan Leaf, très bien insonorisée. À noter toutefois qu'une version baptisée Evolution ER de la Mégane débarquera en fin d'année et apportera une autonomie plus conséquente. 

Enfin pour ce qui est du comportement routier, plus de mouvement de caisse à mettre à l’actif de la Nissan qui à tendance à sous-virer sur routes humides et dans les ronds points. Son poids plus élevé a évidemment un rôle mais pour autant, la tenue de route reste correcte et les deux modèles sont agréables à conduire. 

Résultat de cette 4e manche en faveur de la Nissan Leaf qui refait son retard. 

Distance parcourue et consommation moyenne lors de l’essai avec la Nissan Leaf e+ : 365 km et 17,1 kWh/100 km. 

Distance parcourue et consommation moyenne lors de l’essai avec la Renault Mégane E-Tech : environ 320 km et 18,5 kWh/100 km. 

Retrouvez notre comparatif de ces deux modèles en vidéo : 

 

Renault Mégane E-Tech 3 - 2 Nissan Leaf e+

Manche 5 : Le point déterminant de la recharge 

L'emplacement de la prise se trouve sur l'aile avant droite pour la française

L’étape de l’autonomie passée, celle de la recharge est tout aussi déterminante. En effet, elle peut conforter, ou non, votre choix quant à l’achat d’un véhicule électrique. Du côté de la Nissan Leaf, elle dispose d’un câble domestique pour se recharger à son domicile, d’un chargeur embarqué limité à 6,6 kW de puissance pour se brancher sur une Wallbox et d’un port CHAdeMO pour chargeur rapide autorisant une puissance de 50 kW en courant continu. 

Chez la Renault Mégane E-Tech, dans sa version haut de gamme avec sa batterie de 60 kWh, elle s’équipe du Super Charge de 7 kW en courant alternatif et qui permet une puissance jusqu’à 130 kW en courant continu. En option, elle propose surtout l’Optimum Charge autorisant jusqu’à 22 kW en courant alternatif et également 130 kW en courant continu. 

La prise se trouve à l'avant sur la Nissan Leaf

Et logiquement, dans les temps de recharge, la française fait un peu mieux que sa cousine. Pas pour une recharge complète à son domicile sur prise domestique et prise renforcée qui demandera 32 et 18 h de patience pour les deux modèles, mais pour se recharger sur une Wallbox, borne publique et borne rapide. 

Comptez 11h30 pour la japonaise sur une Wallbox contre 9 h pour la française et 1h30 pour passer de 20 à 80 % sur une borne rapide pour la Leaf tandis que la Mégane électrique peut récupérer 80 % en un peu plus de 36 minutes. 

Autonomie moins élevée pour le crossover français mais recharge plus rapide sur borne, ce dernier se rachète. Au final, sur un long trajet, les deux modèles l’effectuent dans le même temps puisque si la Leaf va plus loin, elle met aussi plus de temps à se recharger, et vice versa pour la Mégane électrique. 

Un point qui vaut cher pour la Renault Mégane E-Tech qui reprend de l’avance. 

Renault Mégane E-Tech 4 - 2 Nissan Leaf e+

Dernière manche : Le prix, bête noire des véhicules électriques 

47 400 € pour notre version d'essai de la Renault Mégane E-Tech dans sa finition Iconic

Dernière manche de ce match, les prix. Ils s’étalent de 32 900 € pour une Leaf en entrée de gamme dans sa version avec batterie de 40 kWh, à 44 150 € pour notre modèle d’essai de 217 ch et sa batterie de 62 kWh. À noter que depuis le 1er mars, cette 2e génération a reçu un léger restylage qui voit surtout son prix de base augmenter pour passer à 34 400 €. 

Pour la Mégane électrique, à finition égale, elle dépasse la barre symbolique des 45 000 € et atteint 47 400 € dans son degré de finition Iconic avec le bloc de 220 ch et sa batterie de 60 kWh. En revanche, dans sa version Techno, un cran en dessous et toujours mieux équipée que sa rivale, le crossover électrique s’affiche à 44 700 €, toujours avec le bloc de 220 ch, la batterie de 60 kWh et aussi l’Optimum Charge 22 kW. En finition Iconic avec l'Optimum Charge, la Mégane électrique ne dispose pas du bonus écologique maximal de 6 000 € (bientot revu à la baisse), contrairement à la Nissan Leaf qui en profite sur toutes ses versions. Retrouvez toutes les aides pour l'achat d'un véhicule électrique. 

44 150 € pour la Leaf dans notre modèle d'essai finition Tekna

Si les deux modèles restent à des prix élevés, le design, les équipements ainsi que la modernité et l’âge de la Renault Mégane E-Tech jouent en sa faveur. La française remporte cette dernière manche et par la même occasion le match face à la Nissan Leaf avec un score de 5 à 2. Toutefois, si le score peut paraître large, en réalité l’avantage reste de courte tête, le crossover au losange peut surtout s’appuyer sur sa nouvelle planche de bord et son design. 

L’actualité de la Nissan Leaf est chargée. La berline compacte électrique a été restylée par la marque en ce début de mois de mars et elle sera surtout renouvelée d’ici 2025. Tout comme la Mégane électrique, la berline compacte nippone devrait se transformer en crossover et recevra la nouvelle plateforme de l’Alliance CMF-EV. La troisième génération de la Leaf deviendra alors le 5e modèle électrique du constructeur qui, tout comme son allié Renault, va aussi développer encore un peu plus sa mobilité électrique grâce notamment à l’annonce du plan baptisé « Alliance 2030 ». Le prochain véhicule électrique de la marque a débarquer sur le marché sera le Nissan Ariya, dont les tarifs viennent d'être dévoilés. Tout comme Renault, Nissan souhaite anticiper l'avenir de la mobilité, grâce notamment à l'annonce d'un nouveau plan stratégique dévoilé en janvier dernier. 

Équipements de la finition Iconic de la Renault Mégane E-Tech et liste d'options : 

Équipements : 

Jantes alliage 20 pouces spécifiques, antenne requin, planche de bord avec surpiqures, sellerie cuir, système audio Harman Kardon, aide au stationnement avant, Pack city avec rétroviseurs dégivrants, rabattable électriquement, radars avant, arrière et latéraux, Pack confort avec climatisation automatique, chargeur à induction, système d'info-divertissement OpenR Link avec notamment Play Store, commutation automatique des feux et détecteurs de pluie, 4 ports USB, console de rangement haute avec accoudoir, purificateur d'air, Pack winter confort avec volant en cuir, sièges avant et volants chauffants, peinture bi-ton et sellerie cuir riviera gris sable clair.

Options : 

Pack augmented vision & advanced driving assist - 1300 € : rétroviseur intérieur avec caméra numérique, détecteur d'angle mort et assistant maintien dans la voie en cas de dépassement, caméra 360°, régulateur de vitesse adaptatif, active driver assist, alerte collision arrière, freinage actif d'urgence arrière piéton, sécurité à l'ouverture des portes. 

Peinture métallisée (650 €), peinture métallisée spéciale (850 €), cable de recharge domestique mode 2 (300 €), pneus anti crevaison (150 €)

Équipements de la finition Iconic de la Nissan Leaf e+ Tekna et liste d'options : 

Équipements : 

Jantes alliages 17'', sellerie cuir noire, limiteur de vitesse, régulateur de vitesse intelligent, radars de stationnement avant et arrière, allumage automatique des feux de détresse en cas d'accident, freinage d’urgence intelligent avec reconnaissance des piétons, système d'alerte anticollision arrière intelligent, alerte de franchissement de ligne, prévention de franchissement de ligne intelligent, reconnaissance des panneaux de signalisation, surveillance des angles morts intelligent, système de détection de fatigue intelligent, rétroviseurs extérieurs dégivrants à réglages électriques, rétroviseurs extérieurs rabattables automatiquement, rétroviseur intérieur intelligent à affichage numérique, sièges avant et arrière chauffants, siège conducteur réglable en hauteur, volant réglable en hauteur et profondeur, volant en cuir, volant chauffant, frein de stationnement électrique, climatisation automatique. 

Options : 

ProPILOT Park - 1 000 € : Technologie de stationnement automatique

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