Accueil >  Thématiques  >  Vie automobile  > 

La dématérialisation de la cartes grise, est-elle vraiment un progrès

Depuis 2017, tous les demandes concernant le titres sécurisés tels que l’édition d’une nouvelle carte grise ou l’émission du permis de conduire, se font par voie dématérialisée. Un progrès en apparence, mais est-ce vraiment le cas ?
La dématérialisation de la cartes grise, est-elle vraiment un progrès
Par le 19/11/2019

Finies les demi-journées de congés perdues pour faire réaliser ses nouveaux papiers après l’achat de son véhicule, notamment si ce dernier a été fait auprès d’un particulier. Bien qu’il était possible de tout envoyer par courrier, nombreux étaient encore les usagers à préférer tout de même se déplacer afin d’obtenir le précieux sésame.

Depuis 2 ans, tout a été entièrement dématérialisé dans le cadre du plan préfecture nouvelle génération (PPNG). Se rendre en préfecture pour sa carte grise ou pour un autre tire n’est plus possible, tout comme l’envoi par courrier. A la place, tout se passe désormais en ligne, soit via les services de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés) soit en passant par des prestataires homologués par les services de l’Etat, tels que des garages ou encore des sociétés en ligne tels que https://www.cartegrise.io/.

Qui dit services en ligne dit également bugs. Seulement, si on peut comprendre quelques dysfonctionnement lors des débuts du service, en revanche, passée la première année, si la situation n’a pas évolué, on peut se poser réellement des questions. 

L’Est Républicain vient d’ailleurs de publier quelques témoignages qui en disent long sur les difficultés que peuvent rencontrer les usagers. Le média indique ainsi que via un appel lancé sur Facebook, les avis recueillis sont plutôt négatifs: site “compliqué”, “peu intuitif”, trop limité “Impossible d’envoyer mon certificat de cession, le scan était trop lourd”, information erronée “mon immatriculation ne correspond plus à aucun véhicule” bref, les problèmes et difficultés semblent récurrentes.

L’ANTS, un simple intermédiaire

Cependant, tous les problèmes ne proviennent pas de l’ANTS, comme on pourrait le penser. En réalité, l’ANTS a bien sûr sa part de responsabilité, notamment sur l’aspect de l’ergonomie et de certains bugs sur leur site, mais en réalité, il agit surtout comme un intermédiaire entre l’usager et le CERT. C’est en effet uniquement ce dernier qui traite les demandes, et non l’ANTS qui ne gère que la transmission du dossier.

Ainsi, dès qu’une erreur survient, même bénigne (PV, Contrôle Technique, oubli de pièce,...), la "machine" peut se coincer, provoquant le blocage de l’édition des titres.

Cela a notamment été le cas en 2018 où plus de 100 000 demandes se sont retrouvées mises en attente, provoquant potentiellement de graves impacts, comme l'impossibilité (administrative) de rouler avec sa voiture, ou même provoquer du chômage forcé chez les routiers qui ne peuvent plus renouveler leur permis de conduire. Car oui, l’ANTS et le CERT ne s’occupent pas que des cartes grises, mais aussi des autres titres liés à l’automobile comme les permis de conduire. Mieux encore, des amendes pour défaut de changement d’adresse ont même été dressées rappelle le journal...

La solution: faire appel à un tiers

Heureusement, des solutions existent. Il vaut en effet mieux passer par un tiers autre que l’ANTS, que ce soit un buraliste, un garage automobile, ou encore une société spécialisée. Ces services homologuées s’occupent de vérifier les pièces en amont et bénéficient d’un accès plus direct au CERT, ce qui réduit grandement les risques. Mais ce service a un coût: entre 20 et 30 euros. Le coût de la tranquillité...


Version Desktop - 1678-1698-10273-planeterenault-amp0-device-2009395267