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Sandero Stepway 1.5 dCi 90

La nouvelle Sandero, présentée au Mondial de l'Auto à Paris en octobre est désormais disponible dans les concessions Dacia. Véritable révolution sur le marché automobile en son temps, la Sandero a su grandement évoluer tout en restant très accessible
Sandero Stepway 1.5 dCi 90
Par le 29/11/2012

La nouvelle Sandero change du tout au tout -ou presque- dans cette cuvée 2013. Nouveau style, nouvelle présentation, nouveaux moteurs, nouveaux équipements, ce n'est pas un simple restyling que nous propose là Dacia, mais un vrai nouveau modèle qui a su se remettre parfaitement au goût du jour. Et bien sur, la version Stepway qui est un véritable succès, est reconduite, elle aussi dans une version modernisée.

Un nouveau design pour la Sandero

Si Renault renouvelle son design, c'est également le cas chez Dacia puisqu'après le couple Lodgy/Dokker, le constructeur roumain propose un style commun entre la Logan et la Sandero. Plus germanique, plus sérieuse, son style simpliste et sans fioritures ne révolutionne pas le marché, mais il lui permet en tout cas de gagner énormément en sérieux et en crédibilité. Et malgré la simplicité stylistique de la Sandero, la Polo -qui semble presque avoir servie de base pour la Sandero- apparaît encore plus simpliste, et... plus chère.

L'objectif de la Sandero ce n'est pas d'en tomber amoureux au premier coup d’œil comme c'est le cas pour la Clio. La Sandero est une voiture Low-cost, et son achat reste un geste pragmatique. Pourtant, avec cette nouvelle version l'aspect Low-cost qui était indéniable sur la génération précédente est désormais de moins en moins évident.

Une partie technique peu changée

Pour parvenir à proposer un modèle moderne à des prix accessibles, Dacia a repris la même méthode que précédemment, à savoir la réutilisation d'une même plate-forme pour sa gamme (B0) avec un maximum de pièces communes (80 %). La Sandero fait également l'impasse sur certains équipements trop couteux, et simplifie sa gamme avec une liste d'option mesurée. Enfin, le constructeur a bien sur du faire des concessions ici et là, comme les commandes de vitres situés sur la planche de bord,... Tous ces éléments mis bout à bout de façon intelligente permettent au constructeur de proposer un modèle ultra concurrentiel.

Sandero 2013

Notre modèle, une Sandero Stepway 1.5 dCi 90 en finition Prestige est affiché au tarif de 13 590 €. Il s'agit donc d'un haut de gamme, plutôt bien équipé pour du low-cost. Même dans cette version huppée, elle reste bien moins chère qu'une Clio 4 d'entrée de gamme et sans ces équipements. Mais alors qu'une version de base apparaitrait bien plus "cheap", notre version avec les chromes, les boucliers ton caisse, les strippings, les rétroviseurs ton caisse, les masques feux noirs, les antibrouillards est même plutôt "classe".

Sur-élevée (+ 57mm) par rapport à la Sandero normale, la Stepway se positionne en version tout chemin, et adopte ainsi les traits caractéristiques d'un tel modèle, ce qui la rend aussi plus agressive.

A l'intérieur, une nouvelle planche de bord pour la Sandero

A l'intérieur, la Sandero bénéficie du tout nouveau tableau de bord déjà aperçu sur le Lodgy, et hérite au passage du système de navigation tactile MediaNav et son écran de 7'' en option ou série sur la version la plus huppée. C'est ni plus, ni moins que le même système que l'on retrouve sur la Clio en attendant le R-Link, avec ses qualités (prix, écran réactif, facilité d'utilisation) et ses défauts (GPS manquant de réactivité, carte par forcément très à jour, quelques erreurs d'ergonomie). On remarque par ailleurs que selon la luminosité -si le soleil entre par la vitre passager l'écran se révèle illisible.

Ce système embarque également tout l'aspect multimédia, avec la prise en charge des clés USB, lecteur MP3, Bluetooth, téléphonie,...). Le système sonore est même plutôt convainquant malgré l'absence de technologie comme le 3D Sound By Arkamys, Bose, ou 3D Bass Reflex que l'on retrouve dans la gamme Renault.

Sandero Stepway 1.5 dCi 90 0

L'installation audio est d'autant plus performante que la Sandero bénéficie désormais d'une excellente insonorisation, même dans cette version dCi, grâce à l'ajout de nouvelles mousses entre le moteur et l'habitacle. Bien sur, en montant en régime le petit dCi se fait entendre comme dans toute voiture, mais à vitesse stabilisée, on peut facilement tenir une conversation, ou profiter de l'installation audio.

La dessin de la planche de bord est moderne, simple et fonctionnel. S'il ne faut pas s'attendre à des plastiques hauts de gamme, la qualité de finition est très bonne et sans fausse note. Autant à l'intérieur qu'à l'extérieur, les assemblages sont corrects, et la qualité des matériaux est en hausse par rapport à la génération précédente. Dacia propose ainsi désormais une vraie planche de bord !

On peut cependant lui reprocher un manque de rangements, mais la Sandero se rattrape avec un grand coffre de 320 litres bien supérieur aux 285 litres d'une Peugeot 208 ou aux 280 litres d'une Polo. Le dossier de la banquette est également fractionnable et repliable, même si l'assise reste fixe, ce qui permet de profiter de près de 1 200 litres.

Parmi les autres équipements, on retrouve le limiteur ET régulateur de vitesse, les vitres électriques dont les commandes ne sont pas des plus accessibles puisqu'elles sont regroupées au bas de la planche de bord, le radar arrière de recul, la climatisation, et la direction assistée... hydraulique alors que les Renault disposent depuis pas mal d'année d'une direction électrique, moins énergivore, mais plus chère...

Sur la route, des suspensions confortables

Sur la route, la Sandero se révèle plutôt confortable avec des suspensions plus molles que la plupart des citadines, dont la Clio ! Revers de la médaille, la Sandero est bien moins dynamique et a une certaine tendance à prendre un peu de roulis, la faute aussi à un centre de gravité un peu haut.

La Sandero, tout comme la Logan repose d'ailleurs sur la plate-forme M0 de la première génération, avec  le train arrière et le plancher sont identiques, mais la partie avant modifiée qui équipe le Lodgy.

Malgré tout, la Sandero qui est désormais équipée du contrôle de trajectoire en série -rendu obligatoire- a un comportement sain et n'est jamais piégeuse. Avec son amortissement souple permettant de bien gommer les défauts de la chaussée et son insonorisation quasiment au niveau de la Clio, on regrette cependant une assise de siège un peu courte.

Sandero Stepway 1.5 dCi 90 1

Le petit moteur diesel 1.5 dCi 90 (90ch, 220 Nm de couple) se révèle tout à fait satisfaisant, même dans cette Stepway un poil plus lourde que la Sandero « classique ». Sans être un foudre de guerre, cette motorisation -pour qui veut du diesel, chose qui peut être débattue étant donné que la Sandero est une citadine bien épaulée par une boite manuelle convaincante, est parfaite.

Plutôt disponible à bas régime, il monte progressivement mais sans sourciller dans les tours, jusqu'à près de 5 000 tr/min, où il s’essouffle véritablement. Dommage cependant qu'il fasse remonter quelques petites vibrations, mais rien de bien méchant.

Suffisant pour bouger la voiture, ce moteur, malgré l'absence du Stop&Start jugé trop couteux, et du système de récupération d'énergie au freinage, n'a consommé sur notre parcours que 5,3l, sans avoir activé la fonction éco, en conduite classique. En prenant quelques précautions, on pourrait facilement tomber sous la barre des 5l. Pour rappel, nous avions mesuré une consommation de 4,3l pour la Clio certes plus lourde, mais équipée du Stop&Start et du système de récupération d'énergie au freinage.

Sandero Stepway 1.5 dCi 90 2

En conclusion, cette Sandero va certainement faire un carton. Avec une présentation intérieure et extérieure en nette hausse, l'aspect low-cost a en grande partie été gommé. Ajoutez à cela un équipement sans fausse note, un confort en très nette hausse, un agrément de conduite suffisant, des motorisations modernes et des prix quasi-stables, vous obtenez alors une véritable rivale aux autres citadines non low-cost. La Clio -qui elle aussi est montée en gamme- n'a qu'a bien se tenir.


  • Largeur 1,733 m
  • Longueur 4,058 m
  • Présentation Septembre 2012
  • Salon de Présentation Paris
  • Commercial. Septembre 2012
  • Prix min. indicatif 7 900 €
  • Prix max. indicatif 13 590 €
  • Type 4cylindres, 8 soupapes
  • Cylindrée éxacte 1461 cm3
  • Puissance65ch.
  • Couple 160 Nm à 1900 tr/min
  • Injection Directe - Common Rail
  • Type 4cylindres, 8 soupapes
  • Cylindrée éxacte 1461 cm3
  • Puissance85ch.
  • Couple 200 Nm à 1750 tr/min
  • Injection Directe - Common Rail
  • Type 4cylindres, 16 soupapes
  • Cylindrée éxacte 1149 cm3
  • Puissance75ch.
  • Couple 107 Nm à 4250 tr/min
  • Injection Multipoint
  • Type 3cylindres, 12 soupapes
  • Cylindrée éxacte 899 cm3
  • Puissance90ch.
  • Couple 135 Nm à 2500 tr/min
  • Injection Multiploint
  • Type 4cylindres, 8 soupapes
  • Cylindrée éxacte 1600 cm3
  • Puissance90ch.
  • Couple 127 Nm à 3000 tr/min
  • Injection
  • Type 3cylindres, 12 soupapes
  • Cylindrée éxacte 999 cm3
  • Puissance75ch.
  • Couple 95 Nm à 3600 tr/min
  • Injection indirecte

Certaines données (couple, régime maxi, puissance, à +/- 5ch) peuvent varier selon la boîte de vitesse, et version du moteur.

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